Les actes terroristes actuels que les États occidentaux s’efforcent de traiter avec des moyens de police toujours insuffisants ne cessent de gagner en force symbolique [1]. N’importe quel énergumène prétend s’arroger un droit de vie et de mort sur ceux qu’il cible. Les États occidentaux européens ayant volontairement abdiqué l’exercice de la violence légitime ultime, comment s’étonner que ce droit de vie et de mort erre et se diffuse dans toute la société, et surtout dans les milieux qui prétendent imposer une domination verticale absolue, c’est-à-dire impériale ? Cette caractéristique rencontre la complaisance silencieuse de tous les pouvoirs et constitue le secret public de la marge de manœuvre envahissante accordée aux islamistes.
Le double assassinat de Marseille
L’égorgement et l’éventration de deux jeunes cousines, le 1er octobre 2017 sur le parvis de la gare Saint-Charles de Marseille concentrent cette progression à un point si manifeste que l’appareil du mensonge médiatique a dû déployer tous ses moyens pour faire passer détail après détail ce qui s’était produit. Leur savoir-faire spécifique d’industriels de la propagande s’est illustré comme jamais. On a pu vérifier cette fois encore l’abasourdissement tenace des populations ciblées, qui ne savent que dire : “on croyait que cela pouvait se produire à Paris, à Nice (liste à allonger à chaque nouveau forfait), mais pas chez nous” (pour des gens venus de petites communes de la région lyonnaise).
Un “expert” qui passe pour avoir été un précepteur éphémère du fils de l’émir du Qatar, Mathieu Guidère (pseudonyme francisé de ce Tunisien naturalisé ?) [2] a aussitôt tenté de minimiser le double crime en s’efforçant de le banaliser sous l’expression affreuse de “fait divers”. Pour un “vrai musulman”, en effet, un tel acte ne mérite rien d’autre qu’un bref communiqué à la rubrique des chiennes occidentales écrasées [3]. Bien que ce double meurtre soit directement politique et que toutes ses dimensions confirment cette analyse, la ligne officielle s’est alignée à tâtons sur ce constat “performatif” émis par Guidère l’“islamologue”, spécialité qui rime par la duplicité et la cécité avec les “soviétologues” de sinistre mémoire.
Les techniques d’escamotage médiatico-politiques qui tissent, plus qu’une mise en spectacle, une véritable industrie de l’oubli public, n’ont pas été sur le moment inférieures à ce qu’elles sont d’habitude. Mais l’effet du double meurtre a été tel qu’il a fallu sacrifier quelques jours plus tard le préfet de Lyon, dont les services avaient laissé en liberté le tueur qu’ils tenaient la veille même de la double agression sanglante. Le gouvernement macronien, que l’on finira par qualifier de cro-manien, a solennellement promis une mesure fantôme : l’ajout de 200 postes pour les services de traitement des migrants à Lyon. Comme l’ancien ministre Sapin l’a rappelé avec un sourire (ce sont gens du même monde...), cette décision avait été prise l’année précédente ! Cette pure gesticulation du pouvoir trahit la détermination gouvernementale à ne rien changer au cours désastreux des choses. Les agressions et meurtres islamiques doivent relever de la météorologie, et la population n’a d’autre choix officiel que de l’admettre, de s’y résigner et de subir ! L’indifférence du sommet envers le sort de la population est, là aussi, d’une nature typiquement impériale [4] et non plus nationale...
La trajectoire de l’égorgeur de Marseille, touriste sexuel en Italie, puis clandestin infiltré en France, et régulièrement interpellé pour des actes délictueux depuis 7 ans, souligne à quel point les frontières ont cessé d’exister. Les instances maîtrisant les leviers de l’État ont pour objectif d’abolir leur justification première, la protection. Une représentante d’un syndicat de commissaires de police, Céline Berthon, a d’ailleurs rappelé que depuis la loi du 31 décembre 2011, le fait d’être en séjour irrégulier sur le territoire national n’est plus qualifié de délit, mais d’“infraction” ! La Cour de Justice européenne et la Cour de Défense des Droits de l’Homme sont là pour verrouiller non les frontières mais leur liquidation. Leur inconsistance doit rejoindre celle des frontières africaines, afin de rendre impossible toute expulsion de prédateur ou de soldat étranger venu pour commettre des crimes de guerre.
{}On ne peut élucider le fait que cet infiltré illégal ait été relâché la veille même à Lyon que par un constat : l’État se défait, même si quelques instances de sécurité, toujours plus sollicitées et maltraitées, s’efforcent de colmater les brèches laissées béantes. Le choix héroïque du lieutenant-colonel de gendarmerie Beltram à Trèbes traduit la situation des forces de sécurité, qui semblent n’avoir plus de solution que de se laisser immoler à la place des otages (en fait, il a tenté une opération très risquée qui a partiellement réussie, puisque l’islamomaniaque a été neutralisé sans pouvoir faire plus de dégâts, mais la pieuvre médiatique s’est gardée de l’expliquer).
Enchaînement organique des attentats islamomaniaques
L’attaque au couteau du 1er octobre 2017 condense et prolonge :
- les agressions de masse contre les femmes occidentales à Cologne et dans diverses villes européennes dans la nuit du 1er janvier 2016,
- les égorgements de 2016 (du Père Hamel et de Jessica Schneider), qui constituent des forfaits précurseurs,
- les deux attaques de femmes par un même “camion radicalisé” à Marseille en août 2017, sur des arrêts de bus, par un certain Idriss H., dont le nom exact semble constituer un secret d’État.
L’attentat à la voiture “radicalisée” visant des femmes à Toulouse-Blagnac le 10 novembre 2017 s’inscrit dans cette continuité, avec son abjection tout aussi étudiée. Ce dernier forfait confirme le tropisme obsédant de ces agresseurs appartenant à l’islam “réellement existant” : les trois victimes étant toutes des femmes d’origine chinoise, il est remarquable que la dimension raciste éclatante ait été soigneusement éludée par les instances médiatico-politiques. L’insolence provocatrice du conducteur se revendiquant “schizophrène”, mais affirmant avoir préparé son acte depuis un mois (!), ne trompe que ceux qui veulent s’aveugler. Son empressement à se présenter comme “malade” révèle une prétention tranquille à une auto-amnistie ! [5]
Les femmes étant les cibles préférées de ces surmusulmans [6], pourquoi se gêneraient-ils : 80 % des “convertis” ne sont-ils pas des femmes ? Du fond de leur misogynie rabique, ces assassins et leurs admirateurs considèrent que, quoi qu’ils leur fassent, elles en redemanderont...
Quelques jours plus tard, le frère du “schizophrène” auto-déclaré, un islamiste particulièrement déterminé, a été interpellé pour l’empêcher de commettre une agression contre un voisin. Le policier qui était intervenu dans cette affaire annexe a vu son identité communiquée par la procédure à l’intéressé, déjà remis en liberté. Ce type de cafouillages peut-il être accidentel ?
Meurtres rituels
Tout égorgement relève de la catégorie de meurtre rituel, inverse absolu mais symétrique du virtuel, cette version de l’industrie médiatique sous-culturelle où tout demeurerait permis mais sans conséquence, ni culpabilité, ni responsabilité. L’éventration de la deuxième jeune fille assume un aspect de viol si absolu que les aficionados de Sade, si nombreux chez les sectateurs de la gauche culturelle, y ont nécessairement trouvé la source d’un frisson de plaisir inavouable. Tout cela est terriblement cohérent avec leur complaisance pour les barbares, dont les points de repère se résument à ce que désigne ce terme de “niquer” : violer et mutiler.
Hasard objectif terrible, le prénom “Maurane”, si proche de celui de “Marianne” qui symbolise la république française, achève de donner la mesure de ce double crime qui constitue un moment d’apothéose intensément narcissique des “Nique-la-France”. Les militants de cette thématique, rappeurs-aboyeurs, racailles au cerveau rongé par les hallucinogènes, idéologues esclavagistes du PIR, députée stalino-gauchiste rêvant d’un messie collectif enturbanné, sont tous co-responsables et complices des monstruosités qui en dérivent, sans exception aucune.
L’assassin de Marseille, déchet tunisien issu d’une famille visiblement pathogène, dont deux de ses frères ont longuement fricoté avec le Califat-croupion, et dont même son pays ne voulait évidemment plus, a mis en pratique ce dont rêvent tous les loups impatients de détruire l’Occident, civilisation qui, seule, a inventé les libertés individuelles et collectives, auxquelles ils ne comprennent rien. Ils l’abhorrent, puisque la liberté implique d’abord le respect de celle des autres. Ces petits mâles assoiffés de sang ne supportent pas de n’être pas maître du monde. Cette “impuissance”, ils la qualifient d’“humiliation”, sous les yeux attendris des commissaires politiques du gauchisme culturel.
Les deux jeunes filles du 1er octobre ont été massacrées parce qu’il n’y avait rien à leur reprocher. L’égorgeur les a ciblées, l’une après l’autre, pour leur allure, leur grâce, leur finesse tranquille, indiscutables, qui laissaient transparaître leur aspiration à aider autrui, ce que confirment les métiers auxquelles elles se destinaient, infirmière et médecin. Leur portrait diffusé après leur mort frappe par leur éclat si particulier. Elles se montraient françaises jusqu’au bout des ongles, probablement sans même en avoir conscience, puisque l’éducation officielle interdit précisément ce type de fierté.
Leur naturel les plaçait tellement hors d’atteinte du prédateur assoiffé de sang, intoxiqué par des hallucinogènes et les litanies djihadistes hypnotiques du Nashîd passées en boucle sur son téléphone portable, qu’il ne lui restait qu’une chose à sa portée : faire de la politique au couteau. Plenel, ce tchékiste idéologique déguisé en ersatz médiatique de Zola, a dû éprouver un moment délicieux, conforme à ses racines de commissaire politique, typiques du premier totalitarisme de l’histoire. Accuser préventivement, dès 2014, les Occidentaux, tous les Occidentaux, des forfaits dont ses protégés de prédilection allaient se faire les praticiens assidus est le type d’inversion dont vivent depuis un siècle toutes les variétés de marxisme-léninisme et leurs rejetons. La dénonciation d’un Occident maître du monde, de l’histoire, de l’univers, etc., est en soi un appel à exterminer les Occidentaux [7].
Manœuvres gauches, donc sinistres
Au grand embarras des immigrationnistes, ce double assassinat a publiquement exposé la bestialité de l’islam conquérant, que ses partisans les plus cyniques aiment à étaler, et avec enthousiasme, quand ils se sentent en confiance. A Marseille, la nature rituelle de l’égorgement a été officiellement euphémisée par le brouillard médiatique la confondant à demi-mot avec la fureur de l’éventration, et réciproquement... Un forfait occultant l’autre, les deux cousines sont à jamais jumelles dans un malheur que tout “vrai musulman”considère avec satisfaction, tout en conservant un silence officiel sournois. Les idéologues du gauchisme culturel, pourtant intoxiqués de psychanalyse, se sont instantanément détachés de leurs obsessions ratiocinantes pour éluder la portée de ce double meurtre. Les techniques de double-pensée leur tiennent lieu depuis si longtemps de langue maternelle que cela passe sans effort...
Plus généralement, le laxisme différentiel dont bénéficient les délinquants musulmans est particulièrement frappant quand il s’agit d’égorgeurs dont la liste est beaucoup plus longue que les cinq cas officiellement déclarés depuis 2016. Les autres sont catalogués à la rubrique “faits divers”, précisément, où les noms et les circonstances se perdent dans une espèce d’omertà de plus en plus épaisse. La volonté de leur offrir un statut supérieur à celui des vulgaires Occidentaux est là encore manifeste. Cet objectif majeur de tous les partisans de l’islam “réellement existant” prend de plus en plus de consistance.
Les conséquences sont considérables, et notamment celle-ci : toute femme “voilée”, en persistant à intérioriser l’injonction islamo-névrotique de se concevoir comme impure à jamais, se fait complice passive, éternellement mineure, des “grands frères” assoiffés de domination et de meurtre. Non seulement le port du voile est de moins en moins “innocent”, mais il constitue, par une lâcheté consciente et déterminée, une véritable manifestation de solidarité avec ce type d’agression sacralisée. Aucune religion ne cultive la haine des femmes autant que l’islam, haine primale, archaïque, principielle et en perpétuelle surenchère. Celles qui acceptent de composer avec cela cèdent à un chantage central du mâle musulman : contre la fausse promesse d’amoindrir cette pression sinistre, elles contribuent à concentrer l’horreur de la misogynie musulmane sur les femmes occidentales [8].
Qu’y aurait-il à comprendre à ces “djihadistes”, sacs de haine hantés des démons de l’Orient ? Venus pour profiter d’allocations aveugles et d’un tourisme sexuel qui ne se cache même pas, ils cultivent une idéologie religieuse millénariste de plus en plus primitive, tout en y intégrant d’instinct les simplifications inventées par le marxisme-léninisme [9]. Un tel primitivisme est une condition de leur efficacité myope. Leur incapacité à se montrer à la hauteur du monde contemporain les submerge sans remède, et leur déséducation islamiste ne leur laisse que cette issue d’une colère assassine de plus en plus féroce. Ils prétendent tout simplifier par le couteau et l’explosif [10], mais :
Tout ce qu’ils regardent, ils le salissent,
Tout ce qu’ils touchent, ils le mutilent,
Tout ce qu’ils agressent, ils le profanent.
A l’instar de la tradition millénariste stalino-gauchiste, ils n’ont pour perspective que d’étendre leur abjection aux bornes du monde afin de faire disparaître tout point de comparaison. L’Occident est le grand socle qui les hante tous et les met en fureur. Il a tant inventé, tant modifié les termes mêmes de la condition humaine, que les partisans de l’islam réellement existant et leurs admirateurs à prétention multi-culturelle communient dans la même suffocation de ne pouvoir rien présenter en regard. Seule l’éradication absolue de cet Occident, jusqu’à son souvenir, pourrait les soulager, au terme de plusieurs siècles de destructions et de refoulement collectif laborieux !
En quoi ce magma d’incohérences, de haine, de meurtres, peut-il trouver un ancrage dans la réalité ? Comme le montrent les divers foyers de guerre civile qui aimantent les fous de djihad, leur milieu de déploiement dépend d’une forme de chaos historique qu’il leur faut très logiquement aggraver sans cesse.
L’apocalypse, cette “annonce” d’une irruption matérielle du monde invisible fantasmé comme “parfait”, que les millénaristes espèrent voir fusionner avec le monde visible toujours imparfait, donne l’occasion aux puissances destructrices de la psyché, si familières et si ignorées, de se déployer sans limites. Il est donc tout à fait cohérent que le terme d’“apocalyptique” soit connoté aux catastrophes : pour employer un terme moderne qui exprime un pouvoir mortifère inhérent, le contact avec ce monde obscur est toujours “radioactif”.
La seule perspective de succès pour l’islam “réellement existant” serait que le monde connaisse un effondrement économique et écologique produisant un chaos géopolitique insoluble. Seule une telle dégradation peut nourrir le vivier de l’islam offensif, à la manière dont les séquelles de la longue guerre entre l’empire perse et l’empire byzantin permirent sa cristallisation progressive tout au long des VIIe et VIIIe siècle. L’islam apparaît comme la seule religion qui a appris à prospérer par la liquidation et la cannibalisation de populations immenses [11], ce que certains pressentent aujourd’hui sous l’expression de “grand remplacement”, cette gigantesque catastrophe au ralenti qu’il ne faut jamais nommer.
Les États nationaux occidentaux se défont, à l’initiative même des gouvernants censés les servir et les incarner au moins temporairement. Le processus est si avancé que ces États sont de moins en moins en mesure d’assurer leurs fonctions structurantes. Combien éloquent est le sort des pompiers, des personnels hospitaliers, des postiers, des enseignants, etc., dans les zones gangrenées par les tentacules de l’archipel de la charia, si souvent imbriquées aux territoires dominés par les trafics qui doivent leur servir de financement, à l’instar des mafias italiennes ou sud-américaines qui ont toujours su verser au dernier du culte !
Avec la complicité et les calculs imbéciles des couches régnantes, assistées par les lubies de la contre-élite d’obédience post-marxiste, le processus suit son cours. La périphérie musulmane du monde européen a spontanément retrouvé les racines de son atavisme civilisationnel, le grignotage impérial vers le centre [12].
Paris, le 09 avril 2018
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